Notre histoire

LE PLUS VIEUX MONUMENT DE BLOIS

Et la plus haute terrasse de la ville

Une tour chargée d''histoire qui domine Blois de son donjon panoramique et a résisté à toutes les attaques du temps. 

Construite à la fin du XIe siècle par les Seigneurs de Beauvoir, vassaux des Comtes de Blois, cette Tour fortifiée de défense de 24 m de haut fut occupée par lesdits Seigneurs jusqu'en 1256.

Rachetée par le comte de Châtillon afin d'y tenir la justice en attente du Palais de Justice en construction à proximité, elle comportait plusieurs niveaux correspondant aux salles communes des gardes en bas, aux greniers de vivres et céréales dans les salles intermédiaires et la Salle supérieure du Conseil au dernier niveau sous la terrasse panoramique.

Lors de sa construction, aucun accès ne se fait par le rez-de-chaussée mais par la future Salle des Prisonniers au 1er niveau.

La Tour se trouve alors " hors les murs " au nord de la cité médiévale. Voilà pourquoi à la fin du XIIIe siècle, les comtes de Blois de l'époque choisissent de l'inclure dans les fortifications qu'ils font établir depuis le Château Royal jusqu'au mail Clouseau. Le but étant de protéger le Couvent des Cordeliers et l'Eglise éponyme, se trouvant à l'origine également " hors les murs ". Fondé par Jean de Châtillon en 1233, le couvent franciscain s'installe sur le Jardin d'Angleterre, abrité par deux tours.

Incluse dans l'ensemble des fortifications construites au XVe siècle, elle demeure, avec la Tour des Cordeliers voisine, le seul élément intégralement conservé du rempart d'origine.

Elle s'effondre du tiers de sa hauteur pour des raisons non expliquées au cours du XVe siècle. Seul le cachot commun du premier étage est sauvé, couvert d'urgence par un plafond Renaissance venant remplacer les plafonds et planchers médiévaux détruits. Il accueille des prisonniers jusqu'en 1945, date à laquelle les détenus sont transférés à la nouvelle maison d'arrêt. Grâce à la complicité de leur réseau de Sologne, les résistants enfermés à la Tour par les Allemands à la veille de la débâcle parviennent à soudoyer leurs gardiens en leur faisant apporter des faisans de Sologne, d'où le surnom de la Tour à l'époque : le " Coq rouge " . Peu parviendront à s'échapper cependant, leurs compagnons d'infortune partant directement pour les camps allemands par la gare de Blois ! d'où le surnom de la Tour à l'époque : le " Coq rouge " Peu parviendront à s'échapper cependant, leurs compagnons d'infortune partant directement pour les camps allemands par la gare de Blois !

Elle reste donc seule et unique prison régionale pendant six siècles, non sans connaître agrandissement en 1806 par annexion du Couvent des Cordeliers, ouverture des cachots du rez-de-chaussée au moment de la Révolution.

Véritable mémoire encore debout de Blois, la Tour Beauvoir n'en demeure pas moins un lieu souvent méconnu des Blésois.

Depuis deux ans, elle se visite de nouveau sur demande et propose un programme d'animations variées ainsi que des expositions diverses. Elle participe notamment aux JEP (en septembre), à la Nuit des Châteaux (en octobre). Son programme culturel 2021 est en cours d'élaboration compte-tenu de la situation sanitaire en cours et dans l'attente des dispositions gouvernementales et autorisations préfectorales indispensables à sa réouverture. 

Elle vous attend avec impatience !  

LA TOUR BEAUVOIR
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